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Le 27 janvier 2021, la Commission européenne présentait son Livre vert sur le vieillissement, soulignant l’impact et les enjeux de l’évolution démographique sur nos systèmes économiques, de santé et de soins sociaux.
Si le vieillissement est trop souvent considéré à travers un prisme économique, la pandémie de Covid-19 a rappelé la nécessité de développer une approche plus centrée sur l’humain en matière d’accompagnement tout au long de la vie. Les risques et les incertitudes liés au virus ont en effet limité les droits des personnes âgées et parfois conduit à leur discrimination. Les mesures d’urgence telles que les confinements ont accru leur isolement social ou leur solitude et réduit l’accès aux services sociaux et de santé. La crise a particulièrement mis en évidence l’importance de s’attaquer aux principaux problèmes liés à l’accompagnement tout au long de la vie, à savoir la faible qualité des services, l’accès limité et le caractère inabordable des services, qui sont aggravés par la faiblesse des investissements publics.
Dans le même temps, les 9,5 millions de travailleurs des services personnels et domestiques (UE 28) ont montré leur rôle crucial pendant la crise en apportant un soulagement bien nécessaire à l’isolement et en fournissant des services de soins essentiels et de haute qualité.
Nous pensons que la reconnaissance et le développement du secteur des PHS sont essentiels à la mise en place de services de soins accessibles, abordables et de haute qualité, nécessaires pour que les personnes âgées puissent vivre de manière autonome et indépendante – une position que nous avions déjà soulignée dans notre réponse à l’appel à commentaires de la Commission sur sa feuille de route relative au Livre vert sur le vieillissement.
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