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La crise sanitaire a souligné la nécessité de développer une approche plus humaine des soins de longue durée, trop souvent abordés par un prisme économique. Elle a notamment menacé les droits des personnes âgées, accru leur isolement social et limité leur accès aux services sociaux et de santé. Et alors que la part des personnes âgées de 65 ans ou plus devrait représenter 30,3 % de la population de l’UE en 2070, contre 20,3 % en 2019, est nécessaire de définir une vision à long terme pour des systèmes de soins performants et résistants qui garantissent l’égalité des droits aux personnes âgées.
Une telle vision doit tenir compte de l’importance des PHS au sein de l’Union européenne. Mis en avant par la crise, ce secteur essentiel trop rarement reconnu et soutenu par les pouvoirs publics souffre du recours massif au travail non déclaré. Dans les cadres des travaux concernant le futur Livre vert sur le vieillissement, EFFE appelle donc la Commission européenne à :
– favoriser la reconnaissance et le développement de secteur des PHS, et notamment le modèle d’emploi direct, afin de mettre en œuvre le 18e principe du Socle européen des droits sociaux (SEDS), selon lequel toute personne a droit à des services de soins de longue durée abordables et accessibles, de bonne qualité, en particulier les soins à domicile et les services de proximité.
– s’engager avec le secteur des PHS et toutes les autres parties prenantes concernées pour élaborer Care deal ambitieux afin de garantir que les citoyens européens aient accès à des modèles de soins de qualité et abordables.
Une Europe sociale aux côtés de tous les domiciles