Dans la continuité de sa stratégie d’ouverture à l’international et de l’obtention en 2021 d’un statut consultatif « spécial » auprès du Conseil économique et social des Nations unies (ECOSOC), EFFE a participé, le 2 février 2022, pour la toute première fois, à un événement de cet organe, le Forum des Partenariats. Au sein de l’ECOSOC qui exerce un rôle de supervision et de coordination des actions internationales œuvrant aux trois piliers du développement durable, ce format de rencontre annuel souligne l’importance des partenariats et de la mobilisation commune d’outils et de pratiques dans le but d’atteindre les objectifs de développement durable définis dans l’Agenda 2030.
En mobilisant certains acteurs politiques du système onusien, des représentants d’Etats ainsi que des parties prenantes non étatiques (secteur privé, société civile…), il donne ainsi l’opportunité d’échanger des bonnes pratiques et d’illustrer les synergies et partenariats en faveur d’un développement international durable.
Placé sous le thème « Mieux se relancer après la crise du coronavirus (Covid-19) tout en faisant progresser la mise en œuvre intégrale de l’Agenda 2030 pour le développement durable« , l’espace d’exposition et de discussion politique que représente cette édition 2022 hybride du forum a ainsi été saisi par EFFE.
Avec un programme riche en sessions multi-domaines pour accélérer le processus de réalisation de cet agenda, certaines séquences ont ainsi abordé la question de l’engagement des femmes dans le domaine économique ou social et des actions communes pour réduire les inégalités propres à ce public, ce qui fait écho au positionnement d’EFFE.
L’engagement d’EFFE sur la question du public féminin répond de fait à la priorité de prise en compte et de valorisation des soins et travaux domestiques non rémunérés et d’un équilibre des responsabilités dans le ménage et la famille, énoncé à l’objectif 5 de l’agenda 2030 : « Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles ».
En effet, le secteur des PHS en Europe fait face à des modalités de travail informel importantes notamment en matière de care (garde d’enfant, soins de longue durée…), avec un déséquilibre de genre dans la répartition des aidants formels et informels, en défaveur des femmes, majoritaires en l’occurrence. Cette responsabilité, outre les répercussions publiques (pertes économiques, qualité de service de soins) qu’elle engendre, représente une charge mentale et physique pesante qui empêche 18 % des citoyennes européennes de travailler.
C’est en ce sens qu’EFFE milite pour une reconnaissance politique en faveur des aidants informels qui met aussi en avant des solutions abordables et de qualité fournies par les PHS, pourvoyeurs important d’emplois chez les femmes et contributeurs à un équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
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Une Europe sociale aux côtés de tous les domiciles